MES TRÈS CHERS ENFANTS, VENEZ VOUS CONFESSER, AVOUER VOS FAUTES ET PRENDRE DES RÉSOLUTIONS DE CONVERSION !

Mes très chers enfants venez vous confesser, avouer vos fautes et prendre des résolutions de conversion. Je vous rappelle Ma doctrine : large et spacieux est le chemin de la perdition et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent (Mt 7, 13-14).

( Un Enseignement de Jésus donné à Soeur BEGHE le Jeudi 23 juillet 2020 )

Le temps de la conversion est maintenant

La vie est un don de Dieu, Lui seul est la Vie et toute vie prend en Lui sa source. La vie terrestre est comme une vie intra-utérine, elle est faite pour éclore à la vie dans le Ciel et toute vie terrestre qui n’éclot pas finalement dans le Ciel est comme un avorton ; il passe, n’atteignant pas le but pour lequel il a été pensé. Dieu seul sait pourquoi une âme rate son examen de vie et pourquoi Il a permis qu’elle prenne vie. Une vie manquée est une terrible issue pour l’être en question, il croit n’avoir pas demandé à vivre et pourtant la vie lui a été donnée, pour rien, non pour pis, pour le rejet et l’ignominie éternelle.

Eh bien, il n’en est pas ainsi et Je te l’ai déjà révélé : toute âme reçoit la possibilité d’accepter de vivre. Si elle ne l’accepte pas, elle ne vit pas. C’est un grand mystère que Dieu se réserve et qu’Il ne dévoile qu’au Ciel. Avant de recevoir la vie, toute âme accepte ou non cette vie, si elle ne l’accepte pas, elle est absente, elle n’est pas. Seul Dieu peut accomplir de tels actes, faire vivre ou non selon le désir de l’être créé.

L’âme créée commence sa vie dans l’oubli total de son choix d’avoir accepté de vivre mais son état ne lui a nullement été imposé. Si elle est destinée par Dieu, dans Sa bonté infinie, à entrer dans la Joie et l’intensité incomparable du bonheur éternel, elle reste maîtresse de sa propre destinée ; si elle entre dans la Demeure divine, elle l’a méritée de même que si par malheur elle est rejetée dans l’abîme d’où personne ne revient jamais, elle le doit à sa propre responsabilité, à sa propre décision. Je vous révèle, Mes enfants, cette vérité car la Justice de Dieu est sans faille, elle est parfaite et ne souffre d’aucune imperfection.

La vie divine est la seule vie qui n’a pas connu de début, elle aussi est libre, elle aussi est rigoureuse dans la perfection de Ses œuvres. Dieu est parfait, Il est bon, Il est charitable envers toutes les créatures de Son œuvre, Il est juste, Il est rénovateur, Il est patient, Il est miséricordieux, Il est responsable, Il est riche d’une richesse qui donne d’elle-même et qui ne compte pas. Il est doux, Il est puissant, Il est permanent et tout ce qu’Il fait, Il le fait par amour et pour le partager. Il est profondément épris de Son œuvre, Il l’accompagne, Il l’entretient, Il l’épaule.

Un père de la terre ne peut être aussi bienfaisant auprès de ses enfants que le Père, Dieu créateur, qui, si Ses enfants le Lui rendent, en est réjoui à Sa mesure d’éternité. Dieu est grand par nature et parce qu’Il est à la base de tout, Il est parcimonieux en ce sens qu’Il ne fait rien d’irréfléchi, tout est calculé, prévu, pensé et résolu. Comment ne pas aimer en retour un tel Seigneur, Maître et Père à la fois, qui donne jusqu’à la totalité de ce qu’Il est, qui partage tout, qui élève et qui réjouit jusqu’au plus profond des sentiments des âmes aimées.

Les âmes qui se détournent d’une telle apothéose de bienfaits ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes, car elles auraient pu faire et n’ont pas fait, elles auraient pu aimer et n’ont pas aimé, elles auraient pu se tourner vers Lui mais se sont détournées.

Quand une âme ne veut pas se donner, nul ne peut l’y contraindre. La liberté est un don exceptionnel que Dieu a donné à chaque âme et Il ne reprend pas ce qu’Il donne. Il avait donné à Adam et Eve la grâce sanctifiante en don permanent et inviolable par qui que ce soit d’autre qu’eux-mêmes, et Adam et Eve, librement, sans contrainte divine mais par tentation, ont jugé qu’ils avaient mieux à faire et ont fait pire. Ils étaient libres et ont péché librement car la tentation, même forte, n’est pas une atteinte à la liberté donnée et reçue inviolablement.

La tentation est une œuvre du démon, toute âme qui la dompte est aimée de Dieu parce qu’elle choisit librement le plan de Dieu sur elle. Toute âme qui chute dans la tentation peut se repentir et être pardonnée, toute âme qui chute mais qui refuse de s’en repentir garde sa liberté mais se détourne de Dieu et prend le dangereux chemin de l’abîme.

La grandeur de Dieu est incompatible avec Sa proximité, diront certains, c’est pourquoi les hommes modernes ont diminué Sa grandeur en accentuant Sa proximité, Son amitié, Son amour pour tout homme, augmentant l’importance de la créature par rapport à Dieu. Pour que Dieu aime l’homme qui est pécheur, misérable mais tout de même aimable, dit-on, on le grandit et on le vénère car Dieu ne peut aimer une créature qui serait trop vile.

L’homme est devenu l’objet de la religion moderne, Dieu l’aime et le respecte et nul n’est damné car Dieu est bon.

L’homme est tellement bien que ses défauts sont peu de choses au regard de Dieu, qui l’aime comme il est et malgré ses péchés. Quand le temps de la vie humaine prend fin, tout le monde apprécie qu’il soit sauvé et l’on ne prie pas pour le défunt puisqu’il est évident que Dieu, qui est bon, ne l’a pas écarté de Lui. Ce ne serait pas possible car l’homme est bon malgré ses défauts, malgré ses fautes, malgré son irréligion, malgré son égoïsme, malgré son amour pour l’argent, malgré ses nombreux péchés qu’il n’a peut-être même pas confessés.

Mes chers enfants, ceci est une religion dénaturée, ce n’est pas l’enseignement que Je vous ai donné et que Mes apôtres ont propagé après Moi. En pensant ainsi, en faisant si peu de cas de Ma Miséricorde et de Ma Justice, vous prenez le mauvais chemin, celui qui vous mène vers l’enfer auquel vous ne croyez pas ou plus. C’est en gagnant le Ciel qu’on y accède, c’est en fuyant les actes qui vous mènent en enfer que vous y échappez. Relisez les épîtres de saint Paul et particulièrement les passages où il interpelle les Romains ou d’autres, sur tous les actes qui entraînent la mort de l’âme et le verdict de Dieu (Rm 1, 18-32), (Rm 2, 8-11), (Ga 5, 18-24)…

Revenez, Mes très chers enfants, à la religion de vos pères, celle qui était claire et riche, qui ne trompe pas et qui mène au salut éternel.

Je vous attends à Mes pieds, à l’église, Mes très chers enfants venez vous confesser, avouer vos fautes et prendre des résolutions de conversion. Je vous rappelle Ma doctrine : large et spacieux est le chemin de la perdition et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent (Mt 7, 13-14).

Je vous attends, Je vous appelle, Je vous aime.

( Source: https://srbeghe.blog/2020/07/23/temps_conversion_est_maintenant/

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